Ce mardi 17 octobre, je participais, sur Orange, au 3ème rassemblement contre la suppression des emplois aidés sur Orange, sans compter les différentes mobilisations locales à l’échelle des établissements scolaires et les journées d’action départementales le plus souvent unitaires à l’appel de la FSU, CGT, FO.
La colère est bien réelle, on le serait à moins. Nationalement, ce sont 100 000 personnes qui se retrouvent brutalement sur le carreau alors qu’elles remplissaient des tâches utiles voire indispensables.
C’est le cas des assistantes de direction dans les écoles primaires et maternelles mais aussi d’une multitude de postes dans les lycées et collèges. Au Lycée de l’Arc à Orange, par exemple, la suppression d’un emploi aidé entraine la fermeture de la cafeteria.
La lutte doit se poursuivre et s’intensifier pour faire reculer le Gouvernement.
Avec mes collèges élus communistes dans les conseils municipaux, avec André Castelli, et Delphine Jordan, conseillers départementaux et Guy Moureau, maire d’Entraigues, nous demandons au gouvernement un moratoire sur les contrats aidés afin que soient examinées les conditions de la pérennisation du plus grand nombre de postes dans des CDI ou emplois statutaires.
Nous demandons au gouvernement d'engager la concertation sur les mesures compensatoires à prendre là où les emplois aidés ne seront pas, au terme du moratoire, reconduits.