Il faudrait encore se serrer la ceinture, réduire les effectifs dans une conception marchande de la santé symbolisée, depuis 2004, par la tarification à l’acte (T2A). Les hôpitaux ne reçoivent plus un budget global mais une dotation fixée par le nombre d’actes réalisés et la nature de la pathologie soignée. C’est ainsi que les soins les plus rentables sont investis par le privé laissant au public la gestion des soins difficiles, peu rentables et les patients les moins solvables.
Cette logique nuit à la qualité des soins, les personnels n’en peuvent plus et ont le sentiment de ne plus pouvoir faire leur travail. Il faut les entendre ! On ne peut pas continuer dans cette voie : l’hôpital Louis Giorgi doit pouvoir assurer sa mission publique de santé pour tous sur le bassin sanitaire du Haut Vaucluse. Le centre hospitalier doit bénéficier de l’accompagnement financier que demande le syndicat FO pour préserver l’emploi et les conditions de travail.
La balle est dans le camp de l’agence régionale de santé, bras armé du ministère de la santé.
